02. Menton –> Trieste. On the rail again !
Je suis donc partie le mercredi 11 février. En train. Avec deux énormes valises, un sac à dos, et deux autres sacs en bandoulière. Autant dire que j’étais assez chargée.
J’ai eu droit à mon petit moment de panique. Lorsqu’en arrivant à la gare (de Menton) j’ai eu la joie de découvrir que mon train, (le Nice - Milan), était supprimé. Mais je me suis assez vite ressaisie, connaissant un peu la ligne.
En fait, comme je m’en étais doutée, il n’était supprimé que sur la portion française, et partait de Vintimille…
Bref, ça a failli mal commencer. Mais une fois que j’étais posée dans le train et que les bagages avaient été entreposés, ça s’est très bien passé. J’étais dans un compartiment, avec trois jeunes italiens qui revenaient de quelques jours de vacances à Monaco, et deux dames âgées.
Jusqu’à Gênes, le train longe la côte italienne. J’ai pu admirer la mer, la mer, et encore la mer… D’autant plus qu’il faisait vraiment beau ce jour là !
Arrivée vers 15h à Milan (le train était étonnamment ponctuel !), j’avais un peu plus de deux heures à attendre mon train pour Trieste. La gare étant en cul-de-sac, j’ai eu de la chance… Je n’ai pas eu à prendre d’escaliers ni de passage souterrain… ce que j’ai pu grandement apprécier avec mes deux valises lourdes. J’ai juste eu à les faire rouler… et c’est tout !
Je me suis posée, j’ai passé le temps en lisant, en observant la gare, les gens, en prenant quelques photos.
Une chose m’a particulièrement frappée : la gare était parsemée d’écrans (de la taille moyenne d’une tv) notamment sur les quais et dans la zone juste avant les quais. qui diffusaient des spots publicitaires (pour un film, un jeu de loto, la sortie d’un DVD, et probablement autre chose encore). Les mêmes images, sans arrêt. A la longue, c’est assez fatigant… surtout les sons, la musique… A l’inverse, les panneaux informatifs se faisaient plutôt rares… Difficile de trouver des informations une fois sur un quai.
Peu après 17h, le train que je devais prendre pour Trieste est entré en gare. C’est un Cisalpino, qui fait Bâle - Trieste. (c’est toujours bon à savoir, sachant que j’ai une partie de ma famille tout près de Bâle).
L’intérieur est spacieux, plutôt confortable. J’ai même eu la place d’entreposer mes valises, sans avoir à les porter (dans l’espace entre deux sièges dos à dos). Le trajet a été assez tranquille. J’ai regardé la nuit tomber sur les paysages qui défilaient.
Et j’ai fini par arriver à Trieste. 21h18.
Encore une gare en cul-de-sac. Pas d’escaliers à prendre.
J’ai eu beaucoup de chance, car Pauline (qui est dans la même colloc que moi) est venue me chercher, et m’a aidée à tirer les valises jusqu’à l’appartement. D’ailleurs, l’appartement est à même pas 10 minutes de la gare, ce qui est assez pratique. Ce qui est moins pratique, ce sont les quatre étages à monter, sans ascenseurs. Ce fut un peu difficile, mais nous avons réussi à monter mes valises. Seules.
J’ai fait la connaissance d’Andrea, un des autres collocs, et de sa copine (qui est cuoca). Ils m’avaient gardé de quoi manger : un peu de pâtes, all’arrabiata si je me souviens bien… Elles étaient très bonnes d’ailleurs.
Et puis, je suis allée me prendre un repos bien mérité… Afin d’être d’attaque pour ce qui m’attendait le lendemain…
Peu avant d'arriver à Milan. Il y avait un peu de crasse sur les vitres. :(
A la gare de Milan...
Toujours à la gare de Milan.